Explorez en détail l'impact des 100m de dénivelé positif sur votre corps et vos performances, que ce soit en randonnée, trail ou course à pied. Découvrez nos conseils pratiques pour optimiser votre effort, améliorer votre endurance et mieux préparer vos sorties en montagne.


Qu'est-ce que le dénivelé positif ?

Définition du dénivelé positif

Le dénivelé positif (souvent abrégé en D+) représente l'altitude totale que vous gagnez pendant un parcours, que ce soit en trail, en randonnée ou dans d'autres activités en extérieur. Autrement dit, il mesure la différence d'altitude entre le point de départ et le point culminant d'un itinéraire, sans tenir compte des descentes. Si vous grimpez une montagne, chaque mètre que vous montez au-dessus du niveau de départ est ajouté au dénivelé positif. Par exemple, si vous partez d'un point situé à 100 mètres d'altitude et que vous atteignez un sommet à 500 mètres, vous avez parcouru un dénivelé positif de 400 mètres.


En revanche, le dénivelé négatif (ou D-) désigne l'altitude perdue au cours de la descente, c’est-à-dire la différence entre un point élevé et un point plus bas du parcours. Cela permet de mesurer l'effort nécessaire non seulement pour monter, mais aussi pour descendre.


Pourquoi le dénivelé positif est-il important dans les courses et les randonnées ?

Le dénivelé positif joue un rôle majeur dans la difficulté et la gestion de l'effort lors de diverses activités physiques. Dans des disciplines telles que le trail running ou la randonnée, un parcours avec un important dénivelé positif demande une préparation et une stratégie spécifiques.

En effet, l'ascension (le D+) impose un effort physique soutenu, sollicitant particulièrement les muscles des jambes, notamment les quadriceps et les mollets.


Gestion de l'effort et de l'énergie

Lorsque vous gravissez une montagne ou un sentier escarpé, la pente et l'inclinaison du terrain affectent directement la consommation d'énergie et la fréquence cardiaque. Plus le dénivelé est important, plus l'effort est intense et plus vous consommez d'énergie. Une bonne gestion de cet effort est donc essentielle, surtout sur de longues distances, pour éviter l'épuisement prématuré.


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Impact sur la stratégie de course

En compétition, la gestion du dénivelé positif influe sur la stratégie d'entraînement et le choix des parcours. Par exemple, un 100m de dénivelé positif sur un parcours de trail peut avoir un impact équivalent à plusieurs kilomètres de course sur terrain plat. Certains coureurs choisissent de s'entraîner spécifiquement en montée pour préparer leurs muscles à cet effort particulier. L'idée de "rajouter 1 km à chaque 100m de dénivelé positif" est couramment avancée pour évaluer la difficulté d'un parcours en prenant en compte son profil altimétrique.


Voici un exemple de tableau comparatif pour illustrer l'impact du dénivelé positif sur la difficulté d'une course, en fonction de la distance et du type de terrain :



Type de terrain Distance (km) Dénivelé positif (m) Impact sur la difficulté
Terrain plat 10 km 100 m Faible, car l'effort est plus constant.
Terrain continu 10 km 500 m Moyen, le dénivelé commence à augmenter la difficulté.
Sentier vallonné 10 km 500 m Modéré à élevé, la variété de montées et descentes sollicite davantage les muscles.
Parcours de trail 10 km 1000 m Élevé, demande une gestion optimale de l'énergie et un effort soutenu.
Parcours de trail 20 km 1000 m Très élevé, avec de longues montées et descentes. Effort physique important.
Parcours de montagne 20 km 2000 m Très élevé, très exigeant, nécessite une grande préparation physique et mentale.

Comment 100m de dénivelé positif affecte-t-il un parcours ?

Quel est l'impact du dénivelé positif sur la durée d'une course ?

Le dénivelé positif a un impact direct sur le temps nécessaire pour terminer un parcours, en raison de l'effort accru pour gravir les montées. En général, chaque montée rallonge le temps de course, car le corps doit fournir davantage d'énergie pour surmonter l'altitude supplémentaire. La relation entre le dénivelé et la durée de course dépend principalement de la pente, du terrain et de l'efficacité de l'athlète.


Comment le dénivelé positif influence-t-il la difficulté d'une course ou d'une randonnée ?

Le dénivelé positif influence considérablement la difficulté d'un parcours, tant du point de vue physique que stratégique. Plus le dénivelé est élevé, plus le corps doit travailler pour maintenir un effort constant.

  1. Vitesse et gestion de l’effort :
    • Dans un parcours avec un important dénivelé positif, il est souvent nécessaire de ralentir lors des montées pour économiser de l’énergie. Ce ralentissement est inévitable, et la gestion de la vitesse devient obligatoire. Les coureurs devront alterner entre des phases de montée à un rythme plus lent et des phases de descente où ils peuvent récupérer et accélérer.
  2. Récupération :
    • Les périodes de récupération deviennent essentielles. Les descentes offrent une occasion de récupérer partiellement, mais cela peut entraîner de la fatigue musculaire. Par conséquent, les 100m de dénivelé positif doivent être suivis de phases où le coureur peut se reposer, ce qui ralentit le rythme global de la course.
  3. Alimentation et hydratation :
    • La gestion de l'alimentation et de l’hydratation est aussi influencée par le dénivelé positif. Plus il y a de dénivelé, plus le corps consomme de calories et de liquides. Il est donc important de bien s’hydrater et de s’alimenter tout au long du parcours pour maintenir les niveaux d’énergie.

Chaque 100m de dénivelé positif accentue la demande sur le système cardiovasculaire, les muscles des jambes et le métabolisme. La montée augmente la sollicitation des quadriceps, des mollets et des ischio-jambiers, et chaque ascension prolongée nécessite une force et une endurance supplémentaires. De plus, en fonction de la pente, la difficulté peut varier considérablement :

  • Pente douce (10-15%) : La montée reste accessible mais fatigante.

  • Pente raide (>20%) : La montée devient plus exigeante et peut augmenter rapidement le temps de parcours.


Exemple :

Si un parcours de trail comporte 100m de dénivelé positif répartis sur plusieurs kilomètres, la montée sera plus progressive et l'impact sur le temps sera moins notable. Mais si le même dénivelé est concentré sur une petite portion de parcours, la difficulté augmente de manière significative.

Pente 1 = 150/2000*100 = 7,5%

Pente 2 = 200/1000*100 = 20%



Peut-on comparer 100m de dénivelé positif à de la distance plate ?

100m de dénivelé positif = combien de distance plate ?

Lorsqu'on parle de dénivelé positif (D+) dans une course ou une randonnée, il est courant de chercher à savoir combien cela représente en termes de distance plate, car cela peut donner une idée plus concrète de la difficulté du parcours. En général, il existe une équivalence approximative qui aide à comprendre l'impact du dénivelé sur la distance parcourue.

Calcul approximatif :

Distance équivalente à plat = distance (km)+ dénivelé positif cumulé (m) / 100 (Saugy et al., 2013)

Autrement dit, chaque 100m de dénivelé positif (D+) équivaut environ à 1 km supplémentaire sur terrain plat. Cela peut varier en fonction de la pente et du terrain, mais c’est un bon point de départ pour avoir une idée de l’impact.

Exemple :

  • Sur un parcours de 10 km avec 100m de dénivelé positif, vous pourriez considérer que le parcours a l'équivalence d'un parcours plat de 11 km.
  • Sur un parcours de 54km avec 2200m de dénivelé positif, vous auriez l’équivalence de 76km à parcourir.

Ce calcul peut aussi être utile pour ajuster les attentes sur le temps de course, en particulier dans les sports d'endurance comme le trail ou le cyclisme, où chaque montée affecte le rythme.

Cela reste tout de même une estimation.


Pourquoi cette équivalence varie-t-elle selon les terrains et les conditions ?

L'équivalence entre dénivelé positif et distance plate peut sembler simple sur le papier, mais elle varie en fonction de plusieurs facteurs qui influencent directement la difficulté d'un parcours. En effet, un dénivelé de 100m peut être beaucoup plus difficile à franchir sur un terrain difficile que sur une surface plane et lisse.

Influence du type de sol

  1. Pente douce vs pente forte : Un parcours avec une montée douce (10 à 15%) demandera moins d'effort par rapport à une pente raide de plus de 20%. Une pente forte peut exiger plus d'énergie par pas, ce qui augmente l'impact du dénivelé sur le temps de course et la difficulté globale.
  2. Terrain accidenté vs terrain roulant : Un terrain rugueux, rocailleux ou boueux (typique dans le trail) rendra chaque 100m de dénivelé plus difficile à franchir que sur un terrain lisse et stable. Ce type de terrain entraîne des efforts supplémentaires pour maintenir l'équilibre et la stabilité, ce qui rallonge encore la durée de la course.


L'effet du climat

Le climat joue également un rôle important dans l'effort physique à fournir pour franchir un dénivelé. Par exemple :

  • Chaleur : Lors de journées chaudes, l'effort supplémentaire de la montée, combiné à la chaleur, peut rendre chaque 100m de dénivelé encore plus difficile, en raison de la déshydratation et de la fatigue accrue.
  • Humidité : Une humidité élevée peut rendre le sol plus glissant, ce qui nécessite une gestion supplémentaire de l'effort pour éviter les chutes et maintenir un bon rythme.


Comment mesurer et calculer le dénivelé positif sur un parcours ?

Quelles méthodes utiliser pour calculer le D+ sur un parcours ?

Calculer le dénivelé positif (D+) sur un parcours peut sembler complexe, mais plusieurs méthodes et outils permettent d’obtenir des mesures assez précises. Que ce soit pour la planification d’une course, d’une randonnée ou d’un trail, connaître le dénivelé est essentiel pour évaluer la difficulté et ajuster sa stratégie.

Utilisation de GPS et applications mobiles

  • GPS : Les montres GPS ou compteurs GPS sont des outils couramment utilisés par les coureurs, traileurs et randonneurs pour suivre leurs performances, y compris le dénivelé. Les appareils comme les Garmin, Suunto ou Polar utilisent des données satellitaires pour calculer le changement d'altitude tout au long du parcours.
  • Applications mobiles : Plusieurs applications mobiles populaires, comme Strava, permettent non seulement de suivre la distance, mais aussi de calculer le dénivelé positif en fonction des points de passage de votre parcours. Ces outils sont très pratiques pour les utilisateurs qui veulent analyser leur performance en détail après leur activité.


Exemple d'un site pour mesurer le D+ : Un site comme Strava propose un outil de calcul de dénivelé qui, une fois votre parcours enregistré, vous donnera une estimation précise du D+. Il suffit de télécharger ou d’enregistrer votre activité, et l'outil génère automatiquement les informations sur le dénivelé total ainsi que les dénivelés intermédiaires. C’est la même chose sur Sportifeo (image ci-dessous).




Comment les montres GPS et les baromètres mesurent-ils le dénivelé positif ?

Les montres GPS et les baromètres sont des technologies courantes utilisées pour mesurer le dénivelé positif (D+), mais elles reposent sur des principes différents pour effectuer ce calcul.

Technologie GPS

  • Les montres GPS fonctionnent en se basant sur les signaux des satellites pour déterminer la position géographique de l'utilisateur tout au long de son parcours. En analysant ces positions à différents moments, l’appareil calcule les variations d'altitude. Cependant, cette méthode peut présenter des inexactitudes, notamment dans les environnements montagneux ou en zones boisées où les signaux satellites peuvent être partiellement obstrués.
  • Les montres GPS peuvent présenter des limites dans les zones de forte pente où les changements d'altitude sont plus rapides et plus importants, rendant difficile une lecture exacte du D+. De même, en terrain de forêt dense ou dans des canyons, le signal GPS peut ne pas être optimal.


Technologie Barométrique

  • Les montres GPS haut de gamme ou les altimètres barométriques mesurent l'altitude en utilisant la pression atmosphérique. Ils calculent les variations de pression pour estimer l'altitude à chaque instant. Cette technologie est généralement plus précise, surtout dans les environnements montagneux, car elle est moins sujette aux interférences du signal satellite.
  • Un inconvénient des baromètres est qu'ils peuvent être affectés par des changements météorologiques, comme des changements de pression atmosphérique dus aux conditions climatiques (tempêtes, forte chaleur), ce qui peut entraîner une petite erreur dans la mesure du dénivelé.



Quel est l'impact du dénivelé positif sur votre performance physique ?

Comment le dénivelé positif affecte-t-il votre fréquence cardiaque et votre endurance ?

Le dénivelé positif a un impact direct sur votre fréquence cardiaque et votre endurance, en particulier lorsqu'il s'agit de montées prolongées ou de terrains accidentés. Gravir des pentes exige plus d'effort que de courir ou marcher sur du plat, ce qui entraîne une augmentation significative de la fréquence cardiaque et modifie la façon dont votre corps gère l'effort physique.


Effet sur la fréquence cardiaque

  • Lors de l'ascension, votre fréquence cardiaque augmente en raison de l'effort accru pour gravir la pente. Plus le dénivelé est important, plus votre cœur doit pomper de sang et d'oxygène vers vos muscles pour soutenir l'effort. Une montée douce provoque une hausse modérée de la fréquence cardiaque, tandis qu'une montée raide peut entraîner une accélération rapide de celle-ci.
  • La gestion de cette montée en fréquence cardiaque est essentielle pour éviter le malaise ou l’épuisement prématuré.


Effet sur l'endurance

  • Sur de longs parcours avec beaucoup de dénivelé positif, l'endurance est importante. Le corps doit s'adapter progressivement à l’effort, mais aussi maintenir une réserve d’énergie pour les parties plates et descendantes du parcours. L'épuisement survient souvent lorsque l’on force trop dans les montées et que l'on ne donne pas au corps le temps de récupérer.


Comment gérer l'effort sur un parcours avec beaucoup de dénivelé positif ?

Sur des parcours comportant un important dénivelé positif, vous devez gérer l'effort pour ne pas vous retrouver épuisé avant la fin du parcours. Voici quelques conseils pour optimiser votre gestion de l'énergie :

Économiser de l'énergie

  • Lors des montées, ne partez trop vite pour éviter de brûler vos réserves d’énergie trop rapidement. Adopter un rythme lent mais régulier peut vous aider à économiser votre énergie pour toute la durée de l’ascension.
  • Techniques de marche rapide : Lorsque la montée devient trop raide, n’hésitez pas à marcher rapidement plutôt que de courir. La marche rapide sollicite moins d’énergie que la course en montée et vous permet de maintenir un rythme plus stable tout au long de la montée.


Stratégies pour éviter l'épuisement

  • Une gestion intelligente de la fréquence cardiaque est clé. Pour éviter un épuisement prématuré, commencez le parcours à un rythme modéré et ajustez la vitesse en fonction de votre fatigue. Ne poussez pas trop fort pendant les premiers kilomètres, surtout si le parcours présente une montée importante dès le départ.
  • Intégrez des phases de récupération sur les sections plates ou descendantes pour abaisser la fréquence cardiaque et permettre à votre corps de récupérer.


Hydratation et alimentation

  • Hydratation : Le dénivelé positif peut entraîner une déshydratation plus rapide, surtout lors de longues montées. Assurez-vous de boire régulièrement, même si vous ne ressentez pas encore la soif. L'important est de prévenir plutôt que de guérir.
  • Alimentation : Consommez des encas énergétiques (barres de céréales, gels énergétiques, fruits secs) à intervalles réguliers pour recharger vos réserves de glycogène et éviter le coup de fatigue. Privilégiez des aliments facilement digérables pour maintenir un apport énergétique constant.



Peut-on entraîner son corps à mieux gérer le dénivelé positif ?

Quels types d'entraînement sont efficaces pour augmenter la capacité à gérer le dénivelé positif ?

Il est tout à fait possible d’entraîner son corps pour mieux gérer le dénivelé positif (D+) et ainsi améliorer ses performances lors de courses ou de randonnées en montagne.

L’entraînement spécifique au dénivelé permet de développer la musculature, d'augmenter l'endurance et d'optimiser la gestion de l'effort sur des pentes. Voici quelques types d'entraînements efficaces pour gérer le D+ :

Entraînement en côte

  • Pour améliorer la capacité à gérer des montées longues et raides, il est essentiel de s’entraîner spécifiquement sur des côtes. Les montées répétées augmentent l'endurance musculaire et la capacité aérobie tout en renforçant les muscles sollicités en montée (quadriceps, fessiers, mollets).
  • Choisissez une côte avec une pente modérée à raide, puis réalisez des séries d'ascensions avec une récupération en descente.

Ci dessous, la côte faisait 3km pour 550m de D+ environ. Le sportif l’a réalisé 3 fois.

Vous pouvez commencer par une côte de 500 à 1000m et la monter 3 fois.




Fractionné en montée

  • Le fractionné en montée consiste à alterner des phases de montée à haute intensité (30 secondes à 1 minute) avec des phases de récupération en descente ou à plat. Cela permet de travailler à la fois la force, la puissance et la récupération.
  • Ce type d'entraînement augmente la capacité à produire des efforts intenses tout en améliorant la gestion de la fréquence cardiaque lors des montées.

Ci-dessous, vous avez une séance de 6x (1’ - 2’), 1 minute de montée à vitesse élevée, 2 minute pour redescendre.



Renforcement musculaire spécifique

  • Les exercices de renforcement musculaire ciblant les muscles utilisés dans les montées sont essentiels. Concentrez-vous sur les quadriceps, mollets et fessiers en faisant des exercices comme des squats, des fentes et des montées de genoux pour renforcer la musculature spécifique nécessaire aux montées.
  • Il est également utile d'intégrer des exercices pliométriques, comme les sauts de banc ou les montées rapides, pour améliorer l'explosivité et la capacité à attaquer les pentes.


Quelle est la différence entre l'entraînement sur terrain plat et l'entraînement en dénivelé positif ?

L’entraînement en dénivelé positif et l’entraînement sur terrain plat diffèrent significativement en raison de l’intensité et des sollicitations musculaires plus importantes en montée.

Musculature

En montée, la sollicitation musculaire est beaucoup plus importante, en particulier pour les muscles des jambes comme les quadriceps, les mollets et les fessiers. Ces muscles sont sollicités de manière plus intense et doivent être capables de fournir une puissance continue pour vaincre la gravité.

Sur terrain plat, les muscles sont sollicités de manière plus équilibrée et moins intense.

Respiration et système cardio-respiratoire

L’entraînement en dénivelé positif met une pression plus forte sur le système cardio-respiratoire. En montée, la respiration devient plus rapide pour apporter l’oxygène nécessaire aux muscles sollicités, entraînant une élévation de la fréquence cardiaque. En revanche, sur terrain plat, l’intensité du travail respiratoire est moins élevée et le corps est plus à l’aise.

L’entraînement en montée permet de travailler cette composante cardiovasculaire de manière spécifique, en améliorant l’efficience du système respiratoire en situation de haute demande d'oxygène.

Endurance

L’entraînement en dénivelé positif permet de développer une endurance spécifique aux conditions de montée, qui diffèrent de l’effort demandé sur terrain plat. Lorsque vous montez, l’effort musculaire est plus concentré et se maintient plus longtemps, ce qui permet de renforcer l'endurance sur des pentes longues et continues.

En revanche, un entraînement sur terrain plat développe une endurance plus générale, utile pour maintenir un rythme stable sur des parcours plus homogènes et moins techniques.

Prévention des blessures

Il est important d'adopter une approche progressive lors de l’intégration du D+ dans son entraînement pour éviter des blessures telles que les tendinites ou les entorses. Un entraînement trop brutal sur des pentes raides peut entraîner une surcharge pour ces articulations.



RÉFÉRENCE

Saugy, J., Place, N., Millet, G.Y., Degache, F., Schena, F., & Millet, G. (2013). Alterations of Neuromuscular Function after the World’s Most Challenging Mountain Ultra-Marathon. Plos One, 8(6).

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